On l'a publié un soir d'Oscar, 02h06
Scandale sexuel – Une quinzaine de jours après l'annonce - en latin s'il vous plaît - du départ surprise du pape Benoît XVI, une sombre affaire éclate au sein de l’Église catholique. L’implication d’un membre important de la communauté religieuse dans une relation sexuelle avec un fidèle constituerait sans doute une des raisons du départ du pape Ratzinger acté le 28 février 2013.
Ce nouveau scandale, quelques mois après celui du majordome accusé d'avoir divulgué hors des murs du Vatican des informations confidentielles sur le fonctionnement de l’institution, implique ni plus ni moins que le Chef de l'Eglise d'Écosse, un dénommé Keith O'Brien.
L'arroseur-arrosé
Le cardinal celte avait fait parler de lui après des déclarations tenues à l’encontre des homosexuels. Cette sortie médiatique le propulsa au rang des personnalités les plus détestés et attaqués par la communauté gay. Cette dernière était à mille lieux d'imaginer pareils tendances de la part du cardinal O'Brien.
Deux individus appartenant au conclave écossais s’étaient tournés vers Antonio Mennini, le nonce apostolique en Grande-Bretagne, pour émettre de fortes accusations à l’encontre du Chef de l'Eglise de Scotland. Ces contacts, jugés non-appropriés, se sont produits lors de soirées arrosées mais également au cours de prières nocturnes. Ce dernier épisode fut sans doute un élément décisif dans la décision prise par le saint père de démettre Keith O’Brien de ses fonctions officiels. Benoît XVI fut informé de cette situation seulement une semaine avant l’annonce de son départ.